lundi 19 octobre 2009

Ils ne changeront jamais…
Par Christophe Bintu

On nous a beau chanté la démocratie, promettre des jours meilleurs avec un travail pour chacun et un salaire convenable, des soins médicaux pour tous, de l’éducation gratuite pour nos enfants, de la retraite pour nos parents, … Du trompe-l’œil !

Ils ne changeront jamais, ces dirigeants africains, prêts à n’importe quelle besogne pour prendre et conserver le pouvoir. Robert Mugabe au Zimbabwe, Mwai Kibaki au Kenya, Dadis Camara en Guinée, … La liste est loin d’être exhaustive.

Il y a vingt deux jours, une tragédie insupportable et inacceptable frappait la capitale guinéenne. La junte militaire, au pouvoir depuis le 24 décembre 2008, réprimait dans la violence et le sang un rassemblement de l’opposition. Cinq à sept civils tués, selon la junte, plus de cent-cinquante morts et mille deux cents blessés, selon l’Organisation des Nations Unies. Un bilan qui reste provisoire puisqu’aucune enquête indépendante n’a encore été ouverte.

Les réactions ne se sont pas fait attendre : Les Etats-Unis d’Amérique exigent l’ouverture d’une enquête internationale, l’Union Européenne réclame des poursuites judiciaires pour crime contre l’humanité et le Tribunal pénal international vient d’ouvrir un examen préliminaire. L’Union africaine et la CEDEAO ont également condamné la répression sanglante et appelé Dadis Camara à se retirer du pouvoir.

Il ne nous reste plus qu’à espérer que les auteurs de ce massacre seront rapidement arrêtés et traduits en justice. La communauté internationale devrait saisir chaque occasion qui lui est offerte pour aider les peuples d’Afrique à se débarrasser des dirigeants avides du pouvoir et qui, à mon sens, constituent un frein au développement socio-économique du continent noir.

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