Des hommes armés et en tenue militaire ont tué et blessé
grièvement une troisième autre, le samedi 3 avril vers 2 heures du
matin, dans un kiosque sur l’avenue Pesage II à Nguba dans la commune
d’Ibanda.
Selon
les voisins, Safari âgé de 20 ans a reçu une balle dans
le dos et est mort sur le champ. Il en est de même de Kituma alias Tumu
(14 ans) avec une balle dans la tête. Shukuru (10 ans) a été blessé
grièvement par balle au bras. Une patrouille militaire l’a conduit dans
un hôpital de la place.Toutes les 3 victimes sont
des membres de la famille de Mushengezi Nyenyezi de Kaliri dans le
groupement d’Ikoma dans le territoire. Safari exploitait un petit
kiosque. Il prenait en charge ses 2 petits frères, Kituma et Shukuru. Une
camionnette a transporté, ce samedi 3 avril vers 14 heures, les
cercueils de 2 morts dans leur village natal. Selon les cadres de base
de la cellule d’Irhambo, le vice-gouverneur et gouverneur du Sud-Kivu,
Jean Claude Kibala, est passé, vers 9 heures, sur le lieu du crime. Il a
promis de prendre en charge les frais funéraires.
Source : Radio Maendeleo
mercredi 7 avril 2010
mardi 6 avril 2010
Communiqué de presse de RSF
6 avril 2010
RD CONGO
Un caméraman tué par balles dans l'est du pays
Reporters sans frontières exprime son émotion et sa colère après l'assassinat, le 5 avril 2010, dans la soirée, de Patient Chebeya Bankome, dit Montigomo. Le cameraman a été tué par balles, sous les yeux de son épouse, alors qu'il regagnait son domicile, dans la ville de Béni (province du Nord-Kivu).
"Si elles traitent cette affaire avec sérieux, indépendance, et en ne négligeant aucune piste, les autorités congolaises ont l'occasion de mettre enfin un terme à l'impunité dont bénéficient jusqu'à présent les assassins de journalistes. Tous les regards sont donc tournés vers elles. Ce nouveau crime odieux, le sixième en cinq ans pour un professionnel des médias dans l'est de la RDC, rappelle combien les journalistes sont exposés à la violence dans cette partie de l'Afrique", a déclaré l'organisation.
Le 5 avril, aux alentours de 22 heures, Patient Montigomo, cameraman indépendant travaillant pour plusieurs télévisions dont la chaîne publique Radio-Télévision Nationale Congolaise (RTNC), a été dépouillé de son sac contenant des cassettes vidéo, son téléphone portable et de l'argent liquide, avant d'être abattu de quatre balles à bout portant.
Selon le témoignage de son épouse, qui a assisté à la scène, les trois assaillants, en tenue militaire, attendaient le journaliste devant sa maison et ont déclaré être venus spécialement pour le tuer.
Deux suspects, un sous-lieutenant et un premier sergent major, tous deux membres de la base logistique des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), ont été arrêtés rapidement après le crime. "Il ne s'agissait pas d'une embuscade mais d'un coup bien monté. C'est un événement malheureux que nous condamnons fermement", a déclaré à Reporters sans frontières le maire de Beni, Mufunza Bayengo.
Agé de trente-cinq ans, Patient Montigomo avait couvert la plupart des conflits armés de l'est de la RDC, notamment celui de la province de l'Ituri. Après Pascal Kabungulu, Serge Maheshe, Patrick Kikuku, Didace Namujimbo et Bruno Koko Chirambiza, il est le sixième journaliste tué dans cette région depuis cinq ans.
En décembre 2008, un mois à peine après le meurtre, à Bukavu, du journaliste de Radio Okapi Didace Namujimbo, Reporters sans frontières s’était rendue sur place pour enquêter sur ce drame et pour rencontrer les autorités civiles et militaires du Kivu Sud. Dans un rapport intitulé "Bukavu, la cité des meurtres", publié en mars 2009, l’organisation avait dénoncé les confiscations répétées des enquêtes par les militaires et avait appelé le président Joseph Kabila et son gouvernement à mettre sur pied une commission judiciaire spéciale, chargée de faire la lumière sur les assassinats de journalistes et de militants des droits de l’homme. Cette requête est restée sans suite.
Ambroise PIERRE Bureau Afrique / Africa Desk
Reporters sans frontières / Reporters Without Borders
47, rue Vivienne
75002 Paris, France
Tel : (33) 1 44 83 84 76
Fax : (33) 1 45 23 11 51
Email : afrique@rsf.org / africa@rsf.org
Web : http://www.rsf.org/
Twitter : RSF_RWB
RD CONGO
Un caméraman tué par balles dans l'est du pays
Reporters sans frontières exprime son émotion et sa colère après l'assassinat, le 5 avril 2010, dans la soirée, de Patient Chebeya Bankome, dit Montigomo. Le cameraman a été tué par balles, sous les yeux de son épouse, alors qu'il regagnait son domicile, dans la ville de Béni (province du Nord-Kivu).
"Si elles traitent cette affaire avec sérieux, indépendance, et en ne négligeant aucune piste, les autorités congolaises ont l'occasion de mettre enfin un terme à l'impunité dont bénéficient jusqu'à présent les assassins de journalistes. Tous les regards sont donc tournés vers elles. Ce nouveau crime odieux, le sixième en cinq ans pour un professionnel des médias dans l'est de la RDC, rappelle combien les journalistes sont exposés à la violence dans cette partie de l'Afrique", a déclaré l'organisation.
Le 5 avril, aux alentours de 22 heures, Patient Montigomo, cameraman indépendant travaillant pour plusieurs télévisions dont la chaîne publique Radio-Télévision Nationale Congolaise (RTNC), a été dépouillé de son sac contenant des cassettes vidéo, son téléphone portable et de l'argent liquide, avant d'être abattu de quatre balles à bout portant.
Selon le témoignage de son épouse, qui a assisté à la scène, les trois assaillants, en tenue militaire, attendaient le journaliste devant sa maison et ont déclaré être venus spécialement pour le tuer.
Deux suspects, un sous-lieutenant et un premier sergent major, tous deux membres de la base logistique des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), ont été arrêtés rapidement après le crime. "Il ne s'agissait pas d'une embuscade mais d'un coup bien monté. C'est un événement malheureux que nous condamnons fermement", a déclaré à Reporters sans frontières le maire de Beni, Mufunza Bayengo.
Agé de trente-cinq ans, Patient Montigomo avait couvert la plupart des conflits armés de l'est de la RDC, notamment celui de la province de l'Ituri. Après Pascal Kabungulu, Serge Maheshe, Patrick Kikuku, Didace Namujimbo et Bruno Koko Chirambiza, il est le sixième journaliste tué dans cette région depuis cinq ans.
En décembre 2008, un mois à peine après le meurtre, à Bukavu, du journaliste de Radio Okapi Didace Namujimbo, Reporters sans frontières s’était rendue sur place pour enquêter sur ce drame et pour rencontrer les autorités civiles et militaires du Kivu Sud. Dans un rapport intitulé "Bukavu, la cité des meurtres", publié en mars 2009, l’organisation avait dénoncé les confiscations répétées des enquêtes par les militaires et avait appelé le président Joseph Kabila et son gouvernement à mettre sur pied une commission judiciaire spéciale, chargée de faire la lumière sur les assassinats de journalistes et de militants des droits de l’homme. Cette requête est restée sans suite.
Ambroise PIERRE Bureau Afrique / Africa Desk
Reporters sans frontières / Reporters Without Borders
47, rue Vivienne
75002 Paris, France
Tel : (33) 1 44 83 84 76
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Rép. dém. du Congo : nouveau meurtre d'un journaliste
Le 06/04/10, muhindo kennedy<wemaken@yahoo.fr> a écrit :
Chers tous, avec les regrets :
Chers tous, avec les regrets :
Lundi 05 Avril 2010. Il est 21 heures 30 minutes
lorsque le cameraman de la RTNC(Radio Télévision
Nationale Congolaise)PATIENT TCHISHWEKA mieux
connu sous le sobriquet de MONTOGWOMO quitte le
quartier brouillant de Matonge pour se rendre
chez lui au quartier MACAMPAGNE en ville de Beni.
Il vient de s'approvisionner en K7 vidéo V6 pour
les manifestations de l'arrivé du gouverneur le
lendemain dans la ville.
Arrivé chez lui, il rencontre devant le petit
enclos de sa parcelle, 2 militaires armés.
Ceux-ci lui ravissent d'abord tout ses biens :
téléphones, argent et autres effets. Alors qu'il
veut les quitter pour entrer dans sa maison, il
lui disent qu'ils sont venus pour le tuer.
La femme accoure et supplie les assaillants de
laisser son mari mais ceux-ci lui logent 4
balles en bout portant. Le caméraman s'écroule
et meurt sur le champ sous les yeux de sa
pauvre épouse.
Informé le maire de Beni MUFUNZA BAYENGO fait
boucler le quartier. Les 2 tueurs sont arrêtés
dont un lieutenant des FARDC. Ils n'ont pas
encore avoué le motif de leur acte.
Pour d'amples information voici les coordonnés
du président de la corporation des journalistes
en ville de Beni: KIKUNI KOKONYANGE, directeur
de la radio MUUNGANO Beni, tél:+243812627762
ou le +24398398546; le maire de Beni:
+243813054611 OU +243817613333.
Il faut dire que la région Nord de la province
du Nord Kivu est devenu une terre propice ou les
droits des journalistes et la liberté
d'expression sont bafoués en volonté. En réalité,
c'est puisque l'autorité publique ne fait rien
pour aider les journalistes à se protéger.
Déjà le samedi dernier, 03 Avril, un animateur
de la Radio Télévision Graben Beni connu sous
le sobriquet de K AU CUBE avait été molesté
de nuit par des bandits (????) qui l'ont abandonné
pour mort toujours en ville de Beni.
Il est hospitalisé et son état de santé est hors
de danger.
La crainte s'est emparée de tous les journalistes
et on ne sait plus à quel saint se vouer.
Muhindo Wema Kennedy
Journaliste écrivain
Tél personnel:+243 998549170
Tél professionnel:+243 813898727
Mail alter: kennedywema@gmail.com
"Nous n'aurons vécu utile que quand nous aurons
contribué à construire le bonheur des autres"
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